La Vielle à roue

L’ancêtre de la vielle à roue (11/12ème siècle) se nommait l’organistrum : il était doté d’une manivelle dont le frottement continu sur les cordes faisait office de bourdon, et de tirettes destinées à raccourcir les cordes pour la mélodie. Deux personnes étaient nécessaires pour effectuer ces actions. Il était alors essentiellement utilisé dans les églises pour soutenir les chants religieux.

Puis cet instrument a évolué à la fin du 13ème siècle : un seul musicien pouvait ainsi actionner la manivelle de la main droite, tandis qu’il jouait la mélodie sur un clavier. Elle porta alors le nom de « symphonie » ou « chifonie ».

Au 14ème siècle, la caisse de résonnance s’agrandit, le nombre de cordes augmente, et l’adjonction d’une corde reposant sur une petite pièce de bois appelée « le chien » va permettre à la vielle à roue de rythmer les mélodies : en effet, lorsque le musicien actionne la manivelle selon un certain « coup de poignet », la vibration de la corde entraîne le mouvement rythmique du chien, et induit un grésillement caractéristique de la vielle à roue.

Après avoir été l’instrument des mendiants, la vielle à roue est plébiscitée pour l’animation des bals populaires.

Au 18ème siècle, elle devient un instrument pour solistes et concertistes puis connaîtra une période de déclin au 19ème siècle.

Le mouvement folk la fait renaître dans les années 1970, puis les années 1990 lui font connaître un nouvel élan avec l’apparition de vielles électro-acoustiques.

<br />
<b>Warning</b>:  Undefined variable $full_image_url in <b>/web5/guildeinterval/www/wp-content/themes/alicaurelia/le_tambour.php</b> on line <b>23</b><br />
j-luc9
j-luc3
j-luc6
vielle a? roue6
vielle a? roue7
vielle a? roue
vielle a? roue2