Le Tambour

Les premières traces de ces instruments apparaissent en Mésopotamie, autour du IIIième millénaire av J.-C. Puis on retrouve des tambours et tambours sur cadre durant toute l’Antiquité, en Égypte, en Inde, dans la Grèce antique. Ils sont associés à des fêtes profanes et des cérémonies religieuses (le tambour est à simple peau collée, avec fût en bois ou en terre).

Le tambour n’a fait son apparition en Europe que vers la fin du Moyen-Âge, emprunté aux musiques orientales, d’où vient l’origine du nom de l’instrument, « tabor ». Le tambour est alors utilisé comme moyen de communication dans le milieu militaire.

Sur les représentations médiévales, on voit parfois deux tambours accrochés à la taille du percussionniste. Ils portent le nom de nacaires, de l’arabe « naqqara ». Ce sont les chevaliers, lors des Croisades, qui les ont ramenés du Moyen-Orient, utilisés alors par la cavalerie musulmane. Ce sont souvent deux récipients en cuivre, de tailles variables, sur lesquels sont tendues des peaux que le percussionniste frappe avec des baguettes en bois.

Au XIVe siècle, grâce à la maîtrise de technologies permettant de courber le bois, des modèles de plus grande taille apparaissent. La membrane, généralement une peau de chèvre, d’agneau, de vache, de poisson ou de reptile était fixée à la caisse au moyen de clous, de boutons, d’un laçage ou d’une corde recouvrant les bords de la peau tout autour de la caisse. Aujourd’hui, on préfère avoir recours à des vis de tension fixées aux colliers qui encerclent le fût, afin de garder une bonne tension de la peau, et ce, quels que soit les températures et le taux d’humidité de l’air.

<br />
<b>Warning</b>:  Undefined variable $full_image_url in <b>/web5/guildeinterval/www/wp-content/themes/alicaurelia/le_tambour.php</b> on line <b>23</b><br />
tambour4
tambour3
tambour11
tambour8
tambour9
tambour14
aureli5